Félicitations, c’est une bonne réponse !
Il s’agit bien d’un crime passionnel.
Tout au long de l’enquête, aucun indice n’indique un règlement de compte, une vengeance et encore moins un drame familial. Le malentendu et l’acte gratuit sont quant à eux vite dissipés par les lettres reçues par la victime, qui la somment de mettre fin à une relation amoureuse. Ces lettres, postées depuis Montbau, à l’extérieur de la prison, n’ont pu être écrites que par le seul suspect n’ayant pas accès aux cellules, l’agent de nuit Colau.
Colau et Trias étaient donc amants, assurément avant que Trias ne soit interné. Et c’est par lettres interposées que la rupture a été amorcée. Tous les indices mènent alors vers un triangle amoureux. Colau qui se rapproche de Trias par le biais d’une société de gardiennage de nuit et Trias qui se rapproche de Vicens en demandant à intégrer sa cellule. À l’évidence, Colau ne connaissait pas l’identité de son rival. Sinon, il l’aurait également éliminé.