À la liste des films qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie, Dolores Claiborne se place en très bonne position. Entre drame psychologique et film policier, ce thriller pour le moins efficace nous entraîne sur les côtes rocheuses du nord-est des États-Unis, à la rencontre d’une femme au tempérament bien trempé.
À l’extrême nord-est des États-Unis, au bord de l’océan Atlantique, le Maine est un état au climat rude qui est bien connu pour ses côtes rocheuses et ses spécialités de fruits de mer. C’est là, sur une île, que vit Dolores Claiborne.
La femme travaille au service de Vera Donovan, une vieille peau riche et acariâtre qui fait tout son possible pour lui rendre la vie infernale. Veuves, Vera et Dolores vivent ensemble depuis la mort accidentelle de leurs maris respectifs.
C’est dans ce contexte qu’intervient le décès de Vera. Pour l’inspecteur John Mackey, il ne peut s’agir que d’un meurtre, vu que les deux femmes se détestent. C’est aussi le cas pour Selena, la fille de Dolores, journaliste dépressive venue défendre sa mère sans aucune conviction.
Coupable ou innocente, mais dans quelle affaire ?
Car le décès de Vera relance rapidement un autre fait-divers, celui de la mort du mari de Dolorès, ivrogne notoire qui a fait une chute mortelle dans un puits, un jour d’éclipse. À l’époque, Dolores Claiborne avait déjà été soupçonnée.
Est-elle coupable ou innocente et dans quelle affaire ? C’est à travers les différents vécus des protagonistes vivants et morts que le spectateur va tenter de résoudre une enquête bien malmenée par le sale caractère de Dolores.
Un thriller américain inspiré du roman de Stephen King et réalisé en 1995 par Taylor Hackford, mené tambour battant par Kathy Bates (Misery, Titanic…), Judy Parfitt, Jennifer Jason Leigh et Christopher Plummer. Tourné en Nouvelle-Écosse, au Canada, ce chef-d’œuvre a reçu, à sa sortie, un succès modéré.