Avec plus de 1 330 épaves sur ses côtes, la Bretagne est la région métropolitaine qui en compte le plus en France. Une concentration qui s’explique par une activité nautique intense dans des conditions de navigation parfois difficiles comme par les importants dégâts occasionnés par les deux guerres mondiales. En voici quelques unes que tout bon plongeur qui se respecte ne doit pas manquer.
FINISTÈRE – Le pétrolier Amoco Cadiz
Le 16 mars 1978, une panne de gouvernail et de très mauvaises conditions météorologiques amènent l’Amoco Cadiz à s’échouer au bord des côtes bretonnes, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut dans l’océan et provoquant l’une des pires catastrophes écologiques de l’histoire. L’épave du pétrolier, qui s’étend sur une zone de 600 mètres à plus de 30 mètres de fond, est devenue un spot de plongée.
Les Glénans
- L’Alja
- L’Arab
- Le Mustang
- Le Pietro Orseolo
Belle-Île-en-Mer
- Le Hanan
- Le Kansan
- Le Philippe-Éric
MORBIHAN – Le sous-marin Unterseeboot 171
Le Unterseeboot 171 (ou U-171) est un sous-marin allemand datant de la Seconde Guerre mondiale qui gît par 39 mètres de fond au nord-ouest de l’île de Groix, dans le Morbihan en Bretagne. Le naufrage du submersible, intervenu en octobre 1942 après avoir percuté une mine, causa la mort de 22 hommes et laissé la vie sauve à 30 marins. Cette épave peut être observée mais interdiction aux plongeurs d’y pénétrer.
L’île de Groix
- Le Guido Möhring
- Le Sperrbrecher
La rade de Brest
- Le Dellec
- L’Émile Allard
MORBIHAN – La frégate Isère
Lancée en 1866 à Lorient, l’Isère est une frégate de 67,2 mètres de long, 9,4 mètres de maître-bau et 5,84 mètres de tirant d’eau. Ce trois-mâts à la coque en fer est connue pour avoir transporté la statue de la Liberté en 1885 entre Rouen et New York via l’Atlantique Nord. Après avoir servi dans le charbon, la marine allemande la saborde en 1945 devant Sainte-Catherine, à Locmiquélic, dans le Morbihan.