Créée par Henri Colpi aux paroles et Georges Delerue pour la musique, Heureux qui comme Ulysse est une chanson interprétée en 1970 par le poète Georges Brassens, qui sort sur l’album du même nom la même année. Inspirée du sonnet extrait des Regrets de Joachim du Bellay, la chanson sert de bande originale au film éponyme réalisé un an plus tôt par Henri Colpi.
Le film Heureux qui comme Ulysse, qui est le dernier dans lequel joue l’acteur Fernandel, se déroule en Provence. Il raconte l’histoire d’Antonin, employé dans une ferme, à qui son patron demande un jour de conduire Ulysse, son vieux cheval, dans les arènes d’Arles pour servir les corridas. Afin d’éviter une mort certaine à Ulysse, Antonin entreprend de s’enfuir avec lui en Camargue pour lui rendre sa liberté.
Heureux qui comme Ulysse
Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé
Après maintes traversées
Le pays des vertes allées
Par un petit matin d’été
Quand le soleil vous chante au cœur
Qu’elle est belle la liberté, la liberté
Quand on est mieux ici qu’ailleurs
Quand un ami fait le bonheur
Qu’elle est belle la liberté, la liberté
Avec le soleil et le vent
Avec la pluie et le beau temps
On vivait bien contents
Mon cheval, ma Provence et moi
Mon cheval, ma Provence et moi
Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé
Après maintes traversées
Le pays des vertes allées
Par un joli matin d’été
Quand le soleil vous chante au cœur
Qu’elle est belle la liberté, la liberté
Quand c’en est fini des malheurs
Quand un ami sèche vos pleurs
Qu’elle est belle la liberté, la liberté
Battus de soleil et de vent
Perdus au milieu des étangs
On vivra bien contents
Mon cheval, ma Camargue et moi
Mon cheval, ma Camargue et moi
Henri Colpi & Georges Delerue
Extrait de l’album Heureux qui comme Ulysse (1970)