Diffusée depuis 2017, elle est déjà devenue culte. Bienvenue dans l’univers sombre, pieux et silencieux de The Handmaid’s Tale, ou La Servante écarlate, une série qui ne ressemble à aucune autre, “puissante et terriblement effrayante”. Un thriller haletant qui nous plonge dans une société futuriste et totalitaire, qui rappelle étrangement quelques ignominies du passé.

L’épouse Serena Waterford (Yvonne Strahovski), l’œil Nick Blaine (Max Minghella), la servante June Osborne (Elisabeth Moss), le commandant Fred Waterford (Joseph Fiennes) et Tante Lydia (Ann Dowd).

Il s’agit au départ d’un roman d’anticipation écrit par la Canadienne Margaret Atwood, publié en 1985 et traduit en français deux ans plus tard. The Handmaid’s Tale, ou La Servante écarlate, obtiendra de nombreux prix, dont le Los Angeles Times Book Prize et le prix Arthur-C.-Clarke.
Le succès du roman est tel que The Handmaid’s Tale sera adapté à de multiples reprises. Entre roman graphique, livre audio, ballet et opéra, c’est un film américano-allemand réalisé par Volker Schlöndorff et scénarisé par Harold Pinter qui rencontre en 1990 le plus de succès…

“L’une des œuvres les plus immenses du XXIe siècle”

Jusqu’au lancement, en 2017, de la série télévisée américaine signée Bruce Miller, The Handmaid’s Tale : La Servante écarlate. Quatre saisons et 46 épisodes de plus de 45 minutes réalisés à ce jour, diffusés tout d’abord par Hulu puis sur différentes chaînes ou plateformes comme Prime Video ou TF1 Séries Films.
Unanimement, la critique s’émerveille. “Inébranlable, vitale et terriblement effrayante”, signe le New York Times. “Une adaptation bouleversante, sublimée par des prestations puissantes”, renchérit Variety. “L’une des œuvres les plus immenses produites au XXIe siècle”, assène la revue française La Septième Obsession.

Un nouvel ordre social

Difficile de situer The Handmaid’s Tale dans le temps. Le futur, imagine-t-on, malgré de nombreuses allusions au 3e Reich du régime hitlérien. Les Etats-Unis, où la pollution et les maladies ont rendu les femmes infécondes, sont aux mains de la République de Gilead, secte politico-religieuse en quête de natalité.
Dissidents, catholiques, homosexuels et handicapés ont été exécutés. Les citoyens américains qui ont pu s’échapper se sont réfugiés au Canada. Quant aux femmes, elles n’ont plus aucun droit et sont soumises à un nouvel ordre social proche de la tyrannie, sauf peut-être pour les tantes et les épouses des hauts responsables.

La quête de la natalité

C’est dans cet univers sombre, pieux et silencieux que sont enfermées les servantes, ces rares femmes encore fécondes et dont l’unique mission, moyennant viols et autres maltraitances, est de donner un enfant à ses maîtres… avant d’être envoyées dans des camps, faisant une fois encore écho à une triste Histoire.
Vêtue d’une robe rouge écarlate, June Osborne, rebaptisée Defred en soumission à son commandant, tente de survivre. Et nous avec elle tant, quatre saisons durant, son parcours nous tient en haleine. Un thriller qui semble loin d’être terminé… En 2020, la quatrième saison n’était pas encore diffusée qu’un cinquième opus était annoncé.

La martha Rita Blue (Amanda Brugel), Luke Bankole (O. T. Fagbenle), la servante Emily Malek (Alexis Bledel), Mark Tuello (Sam Jaeger), la servante Moira Strand (Samira Wiley), le commandant Joseph Lawrence (Bradley Whitford) et la servante Janine Lindo (Madeline Brewer).

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