Ce sont eux qui viennent à notre secours lorsque nous sommes en danger, en mer comme sur les plages. Bénévoles, les Sauveteurs en mer donnent tout, sans rien attendre en retour, pour préserver la vie humaine. Mais après la prise d’assaut des vacanciers sur le littoral en cette crise sanitaire, ils manquent aujourd’hui de moyens et alertent sur les difficultés à assurer demain notre sécurité.

Les Sauveteurs en mer, ce sont d’abord des chiffres. Plus de 9 000 bénévoles assurant le sauvetage en mer, dont 5 000 sauveteurs au large et 2 000 nageurs sauveteurs. 214 stations de sauvetage réparties sur le littoral et dans les Outre-mers. 32 centres de formation et d’intervention et un Pôle national de formation.
La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), c’est également plus de 7 830 interventions de sauvetage et près de 30 000 personnes prises en charge, secourues, soignées ou retrouvées. Et une question: “Les Sauveteurs en mer auront-ils encore demain les moyens de nous secourir ?”

“Notre fonctionnement repose sur la générosité du public”

Car la crise Covid est passée par là, mettant les nerfs des sauveteurs à rude épreuve. Transferts de malades, réalisation de tests PCR, affluence de vacanciers entraînant plus d’interventions sur les plages comme en mer… Les sauveteurs se sont mobilisés sans compter mais manquent aujourd’hui de moyens.
“Trop de personnes considèrent aujourd’hui à tort que l’association des Sauveteurs en mer est une administration de l’État alors que notre fonctionnement repose essentiellement sur la générosité du public”, explique Marc Sauvagnac, le directeur général de la Société nationale de sauvetage en mer.

“Le montant des dons ne suffit pas pour secourir les personnes en difficulté”

Et si l’État a attribué le label Grande cause nationale au sauvetage en mer, cette reconnaissance “ne peut hélas masquer la situation extrêmement délicate dans laquelle nous nous trouvons : le montant des dons que nous recevons ne suffit pas à couvrir les frais engagés pour secourir les personnes en difficulté”.
Sur son site officiel, la SNSM en appelle donc aux dons et lance une grande consultation sur l’avenir du sauvetage en mer. “Nos bénévoles qui agissent gratuitement et de façon désintéressée ont besoin d’être formés, mais également de disposer d’embarcations et d’équipements de sauvetage toujours en bon état.”

“Il en va de la sécurité de tous !”
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