Midnight Express, Fame, Birdy, Mississippi Burning, La Vie de David Gale, Evita… On a tous quelque chose en nous d’Alan Parker, dont la filmographie n’est qu’une interminable liste de films culte qui ont bouleversé des millions de spectateurs à travers le monde. Le célèbre réalisateur londonien s’est éteint ce 31 juillet, au Royaume-Uni.

Alan Parker

“From Fame to Midnight Express, two-time Oscar nominee Alan Parker was a chameleon. His work entertained us, connected us, and gave us such a strong sense of time and place. An extraordinary talent, he will be greatly missed.”
Ce 31 juillet, l’académie des Oscars rend hommage à l’un des plus grands réalisateurs de l’histoire du cinéma. Alan Parker, 76 ans, s’est éteint des suites d’une longue maladie. Il compte à son palmarès dix Oscars et dix Golden Globes.

Midnight Express

Des films bouleversants

On doit à Alan Parker de nombreux films culte qui l’ont rendu célèbre dans le monde entier. Le premier est le mythique Midnight Express (1978), l’histoire de cet Américain incarcéré en Turquie pour trafic de drogue, dont la musique composée par Giorgio Moroder est tout aussi célèbre.
Deux ans plus tard, Alan Parker renouvelle l’exploit avec Fame, film musical dont la bande originale est emmenée par l’actrice et chanteuse Irène Cara. Après deux Oscars, il récidive en 1982 avec l’adaptation de l’album légendaire des Pink Floyd, The Wall.

Birdy

Un cinéaste engagé

Mais c’est en 1984 qu’il signe son film sans doute le plus bouleversant. Birdy, une histoire d’amitié ambiguë entre deux hommes traumatisés par la guerre du Viêt Nam et dont l’un nourrit l’espoir de pouvoir voler. Le film recevra le Grand prix du jury au Festival de Cannes l’année suivante.
Après Angel Heart : Aux portes de l’enfer, sorti en 1987, Alan Parker signe des films plus engagés mais tout aussi accomplis. Mississippi Burning (1988) et Bienvenue au Paradis (1990) abordent des sujets sensibles comme le racisme, l’ultranationalisme ou la ségrégation.

Mississipi Burning

“Vif, brillant, prolifique, sarcastique”

En 2003, il se penche sur le sujet de la peine de mort dans La Vie de David Gale, l’histoire d’un militant contre la peine capitale qui se retrouve dans le couloir de la mort pour viol et meurtre et qui livre son histoire à une journaliste à quelques jours de son exécution.
En 1996, il emmène la chanteuse Madonna dans la comédie musicale Evita. Encore une production qui s’inscrit à cet incroyable palmarès de films culte. Alan Parker, un cinéaste à l’esprit “vif, brillant, prolifique, sarcastique”, a salué l’ancien président du festival de Cannes, Gilles Jacob.

La vie de David Gale