Autrefois, ils encourageaient les marins à hisser, à virer ou à ramer et bien sûr à se divertir. Les chants marins, dont il est souvent illusoire de rechercher l’origine tant les matelots les ont réinventés, ont traversé les époques pour arriver jusqu’à nous et continuent de se transmettre grâce aux adaptations des nouvelles générations. En voici quelques-uns.

Drunken Sailor

Formule raccourcie de What shall we do with a Drunken Sailor ?, Drunken Sailor est un chant à virer irlandais que les marins entonnaient pour manœuvrer les barres du cabestan et relever l’ancre lors de l’appareillage du navire. La chanson, reprise à flots par le cinéma et l’industrie du jeu vidéo, a été interprétée à de très nombreuses reprises, comme ici par le groupe de punk celtique Paddy and the Rats.

Santiano

Adapté en français en 1961 par Jacques Plante et interprété par Hugues Aufray, Santiano est un chant de cabestan anglais dont l’origine reste incertaine. Selon différentes sources, il pourrait faire référence à sainte Anne, patronne des marins bretons, où au président mexicain Antonio López de Santa Anna (1794 -1876), soutenu par les marins anglais lors de la guerre américano-mexicaine.

Tri martolod

Si ce traditionnel chant breton aurait été créé au XIXe siècle, c’est Alan Stivell qui le rend populaire au tout début des années 70… Un succès tellement retentissant que le musicien français le réinterprète depuis à tous ses concerts. La chanson a de nouveau fait des émules dans les années 90 avec le groupe Manau et sa Tribu de Dana, puis aux NRJ Music Awards 2012 grâce à l’album Bretonne de Nolwenn Leroy.