Des oiseaux que l’on entend chanter dans les rues de Paris… Des loups qui se rapprochent des hommes en Haute-Savoie… Des coyotes qui investissent les avenues de San Francisco… Le coronavirus a bouleversé les rapports conflictuels entre les hommes et les animaux sauvages. Une parenthèse enchantée dans la relation entre l’humain et la nature… le temps d’un confinement.
Des daims se promènent en banlieue parisienne
L’image est plutôt insolite. A Boissy-Saint-Léger, dans le département du Val-de-Marne, ce sont des daims qui ont été filmés en train de se balader tranquillement dans le centre-ville. Selon la municipalité, les cervidés proviennent du domaine du château du Piple, une copropriété privée située dans le bois éponyme, en banlieue parisienne.
Les sangliers investissent Barcelone
Si leur présence en ville n’est pas une première, elle est en tout cas assez rare tant l’animal craint les tumultes de la ville. Depuis le début du confinement, les sangliers investissent le centre de Barcelone à la recherche de nourriture. Selon les autorités espagnoles, ils proviendraient du massif de montagnes de Collserola, sur les hauteurs de la ville catalane.
Les rorquals abordent Marseille
C’est en patrouillant dans le parc national des Calanques, à Marseille, que les agents de l’unité littorale des affaires maritimes des Bouches-du-Rhône ont eu la surprise de se retrouver nez à nez avec des rorquals, ces mastodontes des mers qui s’approchent très rarement des côtes. Une présence à l’évidence due à la baisse drastique de l’activité maritime depuis le début du confinement.
Des requins sur les plages de Menton
Si certains nageurs récalcitrants souhaitaient encore braver les règles du confinement, une scène filmée par une habitante de Menton, dans les Alpes-Maritimes, devrait définitivement les dissuader. Un requin, dont l’espèce n’est pas précisément identifiée, est ainsi venu nager à quelques mètres du rivage en l’absence d’activité nautique, des baigneurs et des pêcheurs.
Des canards se dandinent à Paris
Ils batifolent habituellement près des quais de Seine. Mais en raison du confinement, les canards viennent se promener dans les rues anormalement calmes de Paris, comme ce petit groupe filmé en train de se dandiner devant l’entrée de la Comédie-Française, dans le premier arrondissement de la capitale.
Des chèvres sauvages dans les rues du Pays de Galles
Descendues des falaises de Great Orme, sur la côte septentrionale du Pays de Galles, des chèvres sauvages se sont invitées dans les rues confinées de la ville de Llandudno, dans le County borough du Conwy, en bord de mer. Au vu des nombreux clichés pris par les habitants, les ruminants se sont à l’évidence fait un plaisir de venir tailler les haies et les jardins de la ville.
Les thons s’invitent au cœur de la ville de Sète
D’ordinaire, ils ne s’aventurent guère près du port. A Sète, dans l’Hérault, où l’activité portuaire et de plaisance est en berne, les thons ont investi le cœur de la ville. En voici un photographié à son insu dans le canal qui sépare la gare du centre-ville. Plusieurs témoignages confirment ainsi la présence du poisson près des nombreux quais de l’île singulière, jusque dans l’étang de Thau.
Animaux sauvages : gare au déconfinement
Aux abords des routes, les chevreuils et les hérissons n’ont jamais été aussi tranquilles ! En mer, sur terre comme dans les airs, les animaux sauvages ont baissé la garde face à la menace des activités humaines. Les organismes de protection de la nature s’inquiètent donc en toute logique de l’impact d’un déconfinement brutal sur l’environnement et interrogent : cette période de confinement ne serait-elle pas l’occasion de repenser le rapport que l’homme entretient avec la nature…
J”adore j’adore j’adore
Merci 🙂
A reblogué ceci sur Maman Tornadeet a ajouté:
je reblogue cet article absolument charmant, que je vais proposer à mes élèves pour qu’ils réagissent et disent ce qu’ils en pensent