Allemagne, novembre 2019. Mikkel, âgé de 12 ans, disparaît dans la sombre forêt de Winden. Son père, le policier Ulrich Nielsen, le recherche désespérément. Tout comme le jeune Jonas Kahnwald, traumatisé par le suicide de son père et épié par un mystérieux étranger. Près d’une grotte menant à la centrale nucléaire de la ville, le corps d’un autre enfant est retrouvé. Dès lors, la question n’est plus de savoir où… Mais quand ?
Créée par le réalisateur suisse Baran bo Odar, Dark est projetée en avant-première mondiale au Festival international du film de Toronto en septembre 2017, avant d’être diffusée deux mois plus tard sur Netflix.
Tournée dans la ville de Berlin et ses alentours, la série allemande nous invite dans la petite commune de Winden, où règne une atmosphère sombre et inquiétante. “150 jours passés en grande majorité dans le froid, sous les feuillages et la pluie”, précise le réalisateur.
La question n’est pas où, mais quand ?
Entre grotte condamnée, forêt hantée et fantômes de Tchernobyl, les personnages semblent eux-aussi porter de lourds secrets. Un lourd passé. Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour qu’un petit garçon de la ville disparaisse. Un corps est bien retrouvé, mais c’est celui d’un enfant inconnu.
Dès lors, la question n’est plus de savoir “où” est passé le petit Mikkel… mais “quand” ! Car les investigations des familles et des policiers vont révéler que ce sinistre scénario s’est déjà produit, il y a 33 ans. Nous voilà plongés dans un voyage dans le temps pour le moins étrange.
Un mystérieux voyage dans le temps
Pour le reste, nous ne vous en dirons pas plus. Si ce n’est que la musique impeccable est signée par le compositeur et ingénieur du son australien Ben Frost. Et que la série a reçu un excellent accueil dès sa sortie, notée 4,5/5 par AlloCiné ou 8,7/10 par IMBD.
De notre côté, nous attribuerons à Dark la note maximale, tellement cette série nous a tenu en haleine. Même les personnages, interprétés avec brio par des acteurs allemands, sont eux-aussi mystérieusement attendrissants.
“Emouvant, surprenant, captivant”
“La mise en scène de Baran bo Odar, hyper travaillée, est riche en clairs-obscurs, en compositions symboliques, en images poétiques et en plans millimétrés. On découvre une série émouvante, surprenante et de plus en plus captivante”, écrit Télérama.
Sortie en 2017, la première saison compte dix épisodes qui durent chacun entre trois quarts-d’heure et une heure. La deuxième saison, sortie en 2019, se compose quant à elle de huit épisodes. La troisième saison, qui se veut aussi la dernière, est prévue pour 2020.