Prises de risques et sursauts d’adrénaline
Il existe même des spots légendaires, comme Waimea Bay et Banzai Pipeline à Hawaii. C’est là que l’on observe les plus grosses vagues qui forment, en déferlant, d’énormes cylindres creux plus communément appelés « tubes ». Ces vagues gigantesques ont la particularité de se briser doucement dans une seule direction : right-breaker ou left-breaker, selon si la vague déferle vers la droite ou la gauche.
On estime que la vague idéale, façonnée par des vents considérables, doit s’élever à au moins 6 mètres lorsqu’elle se brise. A Banzai Pipeline, ces énormes déferlantes commencent à se briser à quelques 90 mètres du rivage puis progressent, parallèlement à la côte, vers la plage à une vitesse d’environ 8 mètres par seconde. Lorsque le tube se forme, la vitesse passe à 10 mètres par seconde. Une montée d’adrénaline garantie pour le surfeur, qui peut alors parcourir plusieurs centaines de mètres… en quelques secondes.
Petit vocabulaire du surfeur
Cutback : enchaînement de virages qui permet de revenir dans le sens de déferlement.
Floater : figure qui consiste à glisser sur la crête d’une déferlante.
Jet-ski : petite embarcation à moteur permettant de remorquer le surfeur au large.
Kitesurf : planche tractée par une aile en forme de parachute.
Tuberiding : figure qui consiste à surfer au creux d’une grosse déferlante.
Windsurf : traduction anglaise de planche à voile dans les vagues.
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