En nous promenant sur les hauteurs de Sète, nous avons eu l’heureuse surprise de croiser un arbre à la floraison spectaculaire. Dans la grisaille de l’hiver, nous avons voulu savoir comment cette espèce pouvait produire des fleurs aux couleurs aussi éclatantes, empruntes d’or et de soleil. Le splendide mimosa, plus humble qu’il n’y paraît, a en réalité bien des secrets à nous révéler.
La carte d’identité du mimosa
Originaire d’Australie, le mimosa se caractérise par un feuillage vert foncé, des tiges épineuses et aplaties mais surtout des fleurs parfumées en forme de pompons couleur jaune d’or qui s’épanouissent au cœur de l’hiver jusqu’au printemps.
Le mimosa fait partie de la famille des Mimosacées. Son nom savant est Acacia Paradoxa, qui est la variété la plus cultivée en pot, où il peut atteindre 1,50 m de haut. Elevé dans une serre ou une véranda, le mimosa peut vivre jusqu’à 5 ans.
A l’état naturel, sa longévité est bien sûr beaucoup plus longue, l’arbre peut atteindre 8 m de haut. En France, le mimosa est emblématique de la Côte d’Azur.
Nos conseils d’entretien du mimosa
Pour pouvoir fleurir, le mimosa a besoin de beaucoup de luminosité et doit bénéficier d’une exposition ensoleillée. Il s’épanouit dans une terre de jardin non calcaire, qui peut être agrémentée de sable et de terreau.
L’apport d’engrais est possible du printemps jusqu’à la fin de l’été. Le mimosa se contente d’eau de pluie et n’aime pas être vaporisé. En pot, il doit être arrosé une fois par semaine durant sa croissance et une fois tous les 15 jours en hiver.
Il peut être rempoté tous les deux ans. Sa multiplication s’effectue par bouturage des jeunes pousses à l’étouffée durant l’été. La plante est sensible aux araignées rouges, aux cochenilles et aux pucerons.
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Excellent post
Des erreurs botaniques grossières . Le Mimosa que l’on connaît est de l’espèce Acacia dealbata. Le mimosa dont vous citez le nom botanique Acacia paradoxa est un Mimosa épineux qui vit à l’état sauvage plutôt côté australien. Il n’a rien à voir avec les Mimosas rencontrés dans le sud de la France (où je vis) ou sur la côte atlantique. Concernant la famille auquel il appartient grosse erreur également , depuis le classement APG en 1998 la famille “Mimosacées” n’existe plus , le Mimosa appartient à la famille des Fabacées. Erreur également sur sa longévité. Nulle part il n’est mentionné l’importance de la température et le temps d’ensoleillement nécessaire. Je Précise que je suis botaniste et à mon avis lorsqu’on décide de faire un blog sur les plantes, si on n’a pas la formation pour , au moins on prend les bonnes infos afin de ne pas transmettre des erreurs à ceux qui lisent.