Quelles sont vos ambitions concernant plus précisément la ville de Sète et la 7e circonscription de l’Hérault ?
Si l’on renonce aux discours superficiels et aux promesses sans fondement que font traditionnellement les candidats, on peut prendre quelques engagements réalistes vis-à-vis des électeurs. Je suis quelqu’un de très actif et c’est pour cela que j’ai été investi. Je vais travailler dur, vous pouvez le croire. Dans la mission de confection de la loi d’abord, qui est la première des tâches du parlementaire : je suis juriste, c’est mon métier (je ne briguerai d’ailleurs aucun autre mandat). Dans la mission de contrôle de l’activité du gouvernement ensuite, qui est la seconde : j’ai adhéré au projet du Président et je contribuerai à sa réalisation, en ayant toujours à l’esprit de garder mon libre arbitre et de porter au cœur de l’Assemblée la voix du sud que je trouve trop peu entendue dans notre pays. Un France sans accent est menacée de devenir une France sans talents.

“Le député va pouvoir se consacrer plus sérieusement à son volet local en soutenant les initiatives des collectivités”

Au niveau local, la tâche du député est davantage celle d’un relayeur d’énergies : maintenant que la pratique passéiste de la réserve parlementaire est supprimée (le député se servait de l’argent des impôts payés par les citoyens pour le redistribuer de façon arbitraire aux associations de son choix dans sa circonscription, cela pour mieux être réélu!), le député va pouvoir se consacrer plus sérieusement à son volet local en soutenant les initiatives des collectivités ou en les suggérant : la question de l’investissement sur le littoral, de la fluidité autour du port de Sète, de la pêche (en petits métiers ou chez les chalutiers et les thoniers), le développement du transport multimodal, la disparition ou la reconversion des friches industrielles qui brisent l’homogénéité des territoires, celle de la protection écologique du bassin de Thau et des intérêts de la conchyliculture qui y sont liés, le problème des urgences à Agde et des déserts médicaux dans les arrière-pays, la nécessité du renforcement de la communication des productions vitivinicoles, ou de la redynamisation des cœurs de villes qui se meurent, la réflexion atour de l’exploitation repensée des anciennes voies ferrées et du renforcement des liaisons aéroportuaires qu’elles peuvent permettre, le classement des joutes au patrimoine immatériel de l’Unesco, sont autant de thématiques que je serais heureux de pouvoir relayer, soutenir et enrichir de mon expérience en faisant bénéficier la 7ème circonscription d’un avantage majeur: étant le seul candidat investi par le Président, je serai le seul à trouver l’oreille attentive des ministères. Tous les autres (ceux qui ont soutenu Benoît Hamon comme le député socialiste sortant, M. Denaja, ceux qui ont porté à bout de bras la candidature républicaine controversée de François Fillon comme Mme Magne, ou ceux qui font le pari de l’isolationnisme, comme Mme Roque du Front National) trouveront porte close pendant cinq ans.
L’enjeu pour la 7ème est clair et limpide : nous choisissons de prendre la vague et de bénéficier de sa force pour nous relever avec détermination. Ou nous nous mettons à ramer à contre-courant dans des embarcations de fortune… avec le risque que l’on sait. Les 11 et 18 juin, les électeurs devront trancher. Il leur faudra voter. Voter pour mettre la 7 En Marche!