Après deux mois de compétition sur Internet, David Laplaud, candidat de Paris, a décroché la couronne de Mister Corail, Saison 6. Rencontre avec un homme à l’emploi du temps bien rempli, qui a su s’imposer face à 14 candidats sélectionnés en France métropolitaine, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, à La Réunion et en Polynésie française.

– Quelle est ta première réaction, après ta victoire ?
David Laplaud : Heureux ! Chaque aventure dans la vie est une épreuve qui te permet de te remettre en question, d’avancer, d’évoluer, de progresser. Celle-ci est pour moi enrichissante à nouveau par les différentes missions auxquelles j’ai dû faire face, avec ou sans aide des autres candidats, mais toujours dans un esprit bon enfant, de convivialité et d’amusement.

– Est-ce que certains candidats, ou certaines épreuves, t’ont plus particulièrement marqué ?
Oui bien-sûr, j’avoue que le duo avec Carlu fut très sympathique à plusieurs titres, l’un allant plus vite que l’autre, l’autre reprenant les reines. C’est vrai que de se documenter, d’être en équipe, de mener une réflexion, c’est forcément positif.

– Durant l’élection, tu représentais la ville de Paris. Mais es-tu un vrai parisien ?
Paris est ma ville d’adoption depuis 14 ans déjà. Je suis arrivé ici pour le travail. Le 11 décembre 2000, j’ai rejoint les équipes de Renault, constructeur automobile, après avoir passé trois ans chez General Motors, premier constructeur automobile mondial à l’époque. Je suis natif de Tours, 50% de sang tourangeau par ma mère, 50% de sang limousin par mon père. J’ai toujours vécu dans le 15e arrondissement, où vivait déjà ma sœur.

– Tu es engagé auprès de plusieurs associations. De quoi s’agit-il ?
En effet je suis trésorier d’ACE15, Association Culturelle et Evénementielle du 15e Arrondissement de Paris. Nous organisons notamment les Journées Georges Brassens, une chasse aux œufs pour 600 enfants, une chasse au trésor pour 300 enfants, des ventes de disques de collection, d’anciennes cartes postales.
Je suis aussi au bureau de l’association 7B15 (les 7 B du 15e arrondissemement de Paris : Beaugrenelle, Balard…). On organise des apéros-concerts au square du commerce, en plein air et aussi des balades commentées. Celle-ci gère aussi La Maison Violette, maison communale où nous avons un jardin partagé, et depuis peu un poulailler avec ses quatre poules.
Je suis encore au ciné-club CinéQuinze, dans le cinéma de quartier Le Chaplin Saint-Lambert. Une fois par mois, nous diffusons un film à 15 heures ou à 20h30 avec un débat et, chaque trimestre, un buffet convivial avec les produits maisons préparés par les clients.
Je suis enfin bénévole à l’Association Centrale d’Officiers-mariniers et de Marins de réserve : bal de la marine, commémorations militaire…Ainsi qu’à l’association de l’Encouragement Public, dont la devise est “Savoir récompenser le mérite”.

“Je souris dès que j’entends le réveil”

– Quelles sont tes autres passions dans la vie ?
Passionné d’art, je suis accordéoniste depuis 1981. J’ai fait de la chorale au collège et au lycée. J’aime dessiner des Mandalas aux crayons de couleurs.
Le sport est aussi, depuis ma jeunesse, une activité indispensable. Je pratique régulièrement le vélo sur route (sorties variant entre 30 et 100 km), les sports de raquettes (tennis et squash), le rugby, la natation et le skating/ski de fond.

– Une journée avec “Mister Corail”, ça ressemble à quoi ?
Tout dépend si c’est durant la semaine de travail ou bien durant mon week-end, ou les vacances. Tout d’abord, je me réveille après huit heures de sommeil, sauf exception, ce qui me permet d’avoir la forme physique et mentale car je souris dès que j’entends le réveil. Mon travail me passionne, j’y vais donc en courant. 7 heures du matin : une douche énergique, un bon petit déjeuner avec un bol de céréales, graines de pollen, germe de blés, graines de courges. 8h30 : je passe l’entrée de l’établissement Renault de Guyancourt (78). La journée de travail commence : un café avec les collègues, lecture des mails, traitement de ceux-ci, de ceux-là… Sourire aux lèvres une petite blague, une urgence, un déjeuner entre amis et collègues, avec le chef, ou bien à l’entraînement collectif de la section jogging. C’est varié, comme les taches professionnelles que j’aurais à accomplir l’après-midi. 17h30 ? 18 heures ? 18h30 ? 19 heures ? Il est temps de rentrer chez moi, d’aller visiter une expo, un vernissage, d’accueillir le public au ciné-club dont je fais partie…

– Quels sont tes projets pour l’année à venir ?
2015, une année riche en rebondissements s’annonce. Déjà être Mister Corail, Saison 6 va me permettre d’être reconnu dans la rue, dans les magazines, à la télévision et même au cinéma à travers le monde ! Blague à part, mon projet professionnel va s’enrichir d’un changement de fonction, moins financier que technique, j’en dirai plus le moment venu. Un peu de suspense… Je projette sinon un voyage au Brésil, en Colombie, suivant mon collègue natif de là-bas, ça reste à planifier. Sans oublier bien sûr la participation à un ou deux marathons en course à pied, et les surprises de la vie auxquelles on ne s’attend pas du tout !

– As-tu un message plus personnel à nous adresser ?
Dans la vie faut pas s’en faire, chantait Maurice Chevalier !